“Quando un giorno da un malchiuso portone tra gli alberi di una corte ci si mostrano i gialli dei limoni; e il gelo dei cuore si sfa, e in petto ci scrosciano le loro canzoni le trombe d’oro della solarità” (Eugenio Montale)
Monterosso al Mare
L’un des villages les plus pittoresques des Cinque Terre, situé sur le territoire du parc national des Cinque Terre et classé au patrimoine mondial de l’Unesco, la ville de Monterosso al Mare a des origines anciennes remontant au IXe siècle. Dans les siècles suivants, la ville de Monterosso et les Cinque Terre étaient une terre de discorde entre Gênes et Pise, à partir de 1254, Monterosso passe définitivement dans le territoire des génois et la culture de la vigne se répandit avec ses murs en pierre sèche, répartis le long des pentes des montagnes qui s’inclinent vers la mer. L’économie du village était basée sur la pêche et la culture des citrons.
Le village a acquis une belle vocation touristique grâce aux plages, aux eaux cristallines, au climat doux, au paysage enchanteur, et a toujours été une destination privilégiée pour le tourisme italien et étranger du monde entier.
Parmi les choses à voir : l’église paroissiale de San Giovanni Battista (1244 – 1307), le couvent des capucins et son église ; La tour Aurora (XVIe siècle) ; Le Sanctuaire de Notre-Dame de Soviore (VII-XIII siècle) ; la maison qui a accueilli le poète Eugenio Montale et les lieux qui ont inspiré certaines de ses œuvres les plus célèbres. Par ailleurs, il existe de nombreuses excursions le long des sentiers célèbres et pittoresques.
Eugenio Montale : Le poète à Monterosso
À Monterosso, dans la région de Fegina, se trouve la propriété où, dans les premières décennies du XXe siècle, la famille du poète Eugenio Montale (1896-1981; prix Nobel de littérature en 1975) passait les mois d’été en vacances, dans une résidence avec une tourelle appelée « Villa delle Due Palme », du jardin de laquelle on pouvait voir la façade en terrasse du Couvent des Capucins. La famille Montale possédait la chapelle familiale dans le cimetière qui est toujours reliée à la place de l’église du Couvent par un chemin qui regarde vers les collines. A Monterosso, au cours des étés de 1920 à 1924, Montale avait composé de nombreux poèmes qui sont réunis dans son premier recueil “Ossi di seppia” (1925) avec pour décor la ligurie et plus précisément de Monterosso.
Eugenio Montale, Ho sceso dandoti il braccio…
“Ho sceso, dandoti il braccio, almeno un milione di scale
e ora che non ci sei è il vuoto ad ogni gradino.
Anche così è stato breve il nostro lungo viaggio.
Il mio dura tuttora, né più mi occorrono
le coincidenze, le prenotazioni,
le trappole, gli scorni di chi crede
che la realtà sia quella che si vede.
Ho sceso milioni di scale dandoti il braccio
non già perchè con quattr’occhi forse si vede di più.
Con te le ho scese perchè sapevo che di noi due
le sole vere pupille, sebbene tanto offuscate,
erano le tue.”